Segré
Mairie déléguée de Segré
Place Aristide Briand
49500 Segré-en-Anjou-Bleu
Téléphone : 02 41 92 17 83
Courriel : segre(@)segreenanjoubleu.fr
Maire délégué : Bruno Chauvin
Horaires d’ouverture :
Du lundi au vendredi : 8h30 – 12h30 et de 13h30 – 17h30
Samedi (état-civil) : 9h – 12h.
Superficie : 15,98 km²
Population totale (chiffre INSEE 2024) : 7343 habitants
Quelques dates de l’histoire de Segré
Capitale au bassin minier (fer et ardoise) et Sous-Préfecture, Segré vous offre son site pittoresque, son moutonnement de maisons de la vallée aux éperons de schiste, ses rivières paisibles, son vieux pont, sa falaise fleurie.
Terre d’Anjou aux marches de Bretagne, douceur et ardoise fine, confluence des rivières Argos, Oudon et Verzée, nous sommes au Pays de Segré;
Le nom de Segré vient du latin « Secretum » qui signifie « isolé ». Dès la plus haute antiquité, des habitations existent à Segré. Dans un site de rivières et de collines, les tribus se fixent.
Au Xe siècle, le comte d’Anjou Foulques le Roux y fait construire un premier château sur l’éperon schisteux qui domine les deux rivières. Ce n’est alors qu’un donjon en bois élevé sur une butte de terre : une motte féodale que l’on peut voir encore aujourd’hui.
Au XIe siècle, la pierre remplace progressivement le bois. A Segré, un nouveau château, doté d’une enceinte fortifiée est édifié sous Foulques le Noir. Il sera pris en 1066 par les troupes de Conan II, duc de Bretagne.
En 1191, Richard Cœur de Lion, comte d’Anjou et roi d’Angleterre, confisque les terres de Segré à Geoffroy de la Guerche pour constituer le domaine de sa femme, Bérangère de Navarre.
En 1490, la ville est une nouvelle fois détruite par des bandes de pillards qui ravagent tout le Haut-Anjou.
En 1589, le comte de Rochepot, gouverneur d’Anjou, au nom du roi Henri III, s’empare de Segré qui était jusque-là aux mains des ligueurs. Après avoir pillé la cité, il fait démanteler le château et les murs d’enceinte ainsi que tous les manoirs fortifiés de la contrée.
En 1635, la terre de Segré est érigée en baronnie au profit d’un protégé de Richelieu, Guillaume II de Bautru, seigneur de Louvaines.
En 1795, 2000 chouans envahissent la cité défendue par 200 soldats républicains. Après 4 heures de combat, les Bleus capitulent. La ville est saccagée et 33 prisonniers républicains sont égorgés.
Au XIXe siècle et début du XXe, Segré connaît un net accroissement démographique puisque le nombre d’habitants passe de 700 en 1841 à 2894 en 1878, à 3551 en 1891 et à 4874 en 1939. Cette augmentation est due, entre autre, au rattachement de la commune de Saint Aubin du Pavoil, au développement du réseau ferroviaire, à l’expansion industrielle : mine de fer et ardoisières.
Les 5 et 6 août 1944, les Allemands, devant l’avancée américaine, incendient la ville et prennent une soixantaine de personnes en otage. Sans l’intervention du Sous Préfet et de l’Archiprêtre, ces derniers étaient condamnés.
Segré compte aujourd’hui 7 342 habitants. Cette cité industrielle au passé minier, fer et ardoise, a dû faire face à d’importante mutations. En 30 ans, Segré s’est dotée d’une industrie diversifiée, de services répondant aux besoins administratifs, économiques, scolaires, sanitaires et sociaux, d’un commerce actif et d’un équipement sportif et culturel de qualité.
Croix de guerre
Vendredi 29 août 2014, eut lieu une cérémonie de commémoration du 70e anniversaire de la libération de Segré.
Population, élus, personnalités et jeunes citoyens avaient rendez-vous au Monument aux morts puis rue Pasteur, où s’était déroulée une prise d’otage le 6 juin 1944.
Cette cérémonie a permis à Gilles Grimaud de rappeler que les pompiers ont reçu la fourragère pour leur implication à maîtriser l’incendie du centre-ville et la ville de Segré a reçu la Croix de guerre avec étoile d’argent « pour avoir conservé pendant toute l’occupation une dignité exemplaire et une foi inébranlable en la victoire ». Le 11 novembre 1948, la commune de Segré a reçu la croix de guerre avec étoile d’argent. Cette distinction a été décernée à 5 communes du Maine-et-Loire.